Les animaux, victimes oubliées des catastrophes naturelles

Suite au puissant séisme et au tsunami ayant récemment frappé les îles Salomon, la Société mondiale pour la protection des animaux constate que les animaux sont trop souvent oubliés lors des catastrophes naturelles, malgré leur importance pour les communautés.

Des communautés dépendantes de la santé des animaux

« D’une manière générale, les animaux souffrent des catastrophes comme les hommes, ils tombent malades, sont blessés, ont besoin de nourriture, d’eau, d’abris », déclare
Scott Cantin, responsable de la communication en matière de gestion des catastrophes auprès de la Société mondiale pour la protection des animaux.

Déplorant que l’impact des catastrophes naturelles sur les animaux est trop souvent négligé, il ajoute que ceux-ci sont pourtant essentiels à la vie des communautés et à leur reconstruction : « Les gens dépendent de leurs animaux. Si l’on aide les personnes mais que l’on ne tient pas compte des animaux, le redressement de la communauté dans son ensemble ne peut avoir lieu, ou a lieu de telle manière que les habitants se retrouvent sans ressources ».

Une étude d’impact dans les communautés de subsistance

Aux îles Salomon, la Société mondiale pour la protection des animaux répertorie le nombre d’animaux perdus ou blessés dans les villages touchés par le tsunami. « Sachant qu’il s’agit d’une communauté largement agricole et de subsistance, nous savions qu’il y aurait également une incidence sur les animaux. Nous nous intéressons donc principalement aux animaux d’élevage, en particulier aux porcs et aux poulets », explique Cantin.

Les efforts de reconstruction se poursuivent aux îles Salomon, tandis que le pays continue à être frappé par d’importantes répliques du séisme.