Les 21 et 22 novembre 2012 à Tunis, est organisée la seconde édition du forum international des pionniers de la RSE et de la croissance verte inclusive en Afrique est organisée par la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT) et l’Institut Afrique RSE.
Les enjeux de la croissance verte en Afrique
La Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT) et l’Institut Afrique RSE, les 21 et 22 novembre 2012 à Tunis est organisée la seconde édition du forum international des pionniers de la RSE et de la croissance verte inclusive en Afrique.
Un forum international
La deuxième édition du forum international des pionniers de la RSE et de la croissance verte inclusive en Afrique est organisée par la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT) et l’Institut Afrique RSE. Les 21 et 22 novembre 2012 à Tunis, la co-construction par l’Afrique et pour l’Afrique d’une RSE et d’une croissance verte inclusive adaptées au contexte africain seront à l'honneur. Il s’agit d’impulser un partenariat renforcé entre gouvernements, collectivités territoriales, secteur privé, milieu académique, syndicats et ONG sur l’économie responsable en Afrique.
Le mardi 15 mai 2012, la matinée sur Radio France Internationale était consacrée à l’économie verte en Afrique. Ce fut un immense plaisir de participer à cette émission avec Messieurs Henri Djombo, Ministre congolais du Développement Durable, de l’Economie Forestière et de l’Environnement et Jean-Pierre Imélé, DG de Biotropical.
Gabon Emergent, un modèle de croissante verte
Le Ministre a raison de rappeler que l’Afrique possède la superficie de gestion durable des forêts la plus importante au monde. Il précise en plus le potentiel du continent pour la production d’énergie par la co-génération. Mais il est regrettable de constater que l’abondance des déchets de bois contraste avec la rareté de grands projets industriels de co-génération en Afrique.
L’arbre de l’économie forestière ne doit pas cacher la forêt des opportunités offertes par la croissance verte et inclusive dans le domaine de l’agriculture, des déchets, de l’assainissement, et du transport. Mais aussi de l’écologie industrielle, des biens et services environnementaux, de l’économie bas carbone, du BTP et des énergies renouvelables.
Nous regrettons aussi que contrairement à l’Afrique du Nord et du Sud, l’Afrique Centrale soit encore à la traîne pour les politiques publiques globales, transversales et ambitieuses de croissance verte. Saluons, cependant l’initiative Gabon vert, Gabon industriel et Gabon des services qui structurent le programme politique « Gabon Emergent » du Président Bongo.
Besoin urgent de formations ?
Une autre bonne nouvelle est la multiplication des forums et séminaires sur l’économie verte en Afrique. Dakar et Brazzaville ont accueilli des rencontres de haut niveau sur cette thématique. Sous l’impulsion de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), il y aura bientôt une nouvelle dynamique de croissance verte dans cette sous-région. Elle sera soutenue de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) grâce à la création d’un fonds vert. Cette initiative rejoint celle de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui a créé le fonds vert pour l’Afrique. Tout ceci va dans le bon sens.
Mais les banquiers et les investisseurs que nous rencontrons souvent attendent des projets de green business bien ficelés. Il y a donc urgence de former fonctionnaires des administrations, cadres des collectivités territoriales et dirigeants d’entreprises dans la structuration et le montage d’éco-projets bancables.
Voilà aussi l’une des questions centrales qui sera abordée à Tunis.
Erratum : pour la mise en place de son plan d’actions pour l’agriculture biologique, l’Afrique a besoin de 44 millions d’euros et non de FCFA comme mentionné par nos soins lors de l’émission.
Thierry Téné