A Changsha, aucun centre spécialisé, aucun texte législatif, aucune sensibilisation des habitants. Alors ce sont ceux qui vivent du triage des ordures qui « recyclent » les ampoules au mercure, en les cassant et en revendant le verre. Une pratique dangereuse et polluante.
Les lampes au mercure, ça se recycle comment ?
A Changsha, aucun centre spécialisé, aucun texte législatif, aucune sensibilisation des habitants. Alors ce sont ceux qui vivent du triage des ordures qui "recyclent" les ampoules au mercure, en les cassant et en revendant le verre. Une pratique dangereuse et polluante.
C'est l'environnement qu'on casse
C’est un jeune ingénieur qui a surpris deux hommes en train de casser les ampoules "écologiques" dans une petite baraque louée près de sa résidence. Leur demandant comment ils comptaient se débarrasser du mercure, métal très polluant, enfermé dans les ampoules, ceux-ci sont restés muets.
Nous, on casse les ampoules, on récupère le verre et on va le vendre à ceux qui recyclent.
La face cachée des ampoules économes
Cela illustre le manque de régulation autour de l’ampoule à économies d’énergie. Car si ce type de luminaire est en effet économe en électricité, il est aussi un poids pour l’environnement s’il n’est pas recyclé de manière convenable. Le mercure est une substance très polluante. Une infrastructure de recyclage accompagnée d’un système de récupération pourrait permettre de gérer le risque porté par ces ampoules, mais il est inexistant à Changsha, comme dans le reste de la Chine d’ailleurs.
Un recyclage à vau-l'eau
Les deux hommes, interrogés par les journalistes, expliquent comment ils ont récupéré ces quelques centaines d’ampoules.
On va dans les magasins, les entreprise, etc, qui refont leur décoration ou leurs publicités lumineuses. Ils jettent les ampoules dans des plastiques, nous on les récupère et on les "recycle" .
Une conception bien particulière et sommaire du recyclage…