Les habitants de l’île d’Obi sont inquiets. L’extraction d’un million de tonnes de terre par mois de leur île d’un peu plus de 3 000 kilomètres carrés la menace de disparaître. Et ce n’est pas la seule …
L’extraction minière menace des îles de disparition
Les habitants de l’île d’Obi sont inquiets. L’extraction d’un million de tonnes de terre par mois de leur île d’un peu plus de 3 000 kilomètres carrés la menace de disparaître. Et ce n’est pas la seule…
Selon Jepri Daeng, un leader de la communauté de 17 000 personnes qui réside sur l’île d’Obi, le gouvernement doit agir très vite.
Si tout continue de la même manière, notre île pourrait disparaître d’ici 10 ans, et non pas 30 comme la plupart des habitants le croient.
Obi est une des 7 îles qui sont menacées à cause d’une activité minière excessive. Cinq grosses sociétés minières ont des activités sur cette petite île de 3 111 kilomètres carrés. Elles extraient chaque mois environ un million de tonnes de terre contenant du minerai de nickel. Ces terres sont envoyées à l’étranger pour être transformées en métal.
L’extraction exagérée du sol de la petite île, associée à la montée du niveau des océans due au réchauffement climatique, fait craindre aux habitants qu’elle ne soit engloutie très rapidement. Il faudrait donc que le gouvernement régule plus fermement la distribution des licences aux sociétés de minage.
Nous souhaitons que le gouvernement encourage le développement de l’agriculture, de la pêche et du tourisme. Ces activités ont prouvé par le passé qu’elles bénéficiaient aux communautés insulaires, bien plus que les entreprises extractives qui ne laissent que désolation et pauvreté derrière elles.
La situation n’est malheureusement pas isolée. Selon l’administration locale dont dépend l’île d’Obi, 307 licences ont été récemment accordées à des sociétés chinoises, japonaises et coréennes. Elles leur donnent le droit de miner sur des petites îles, essentiellement le minerai de manganèse.