La nouvelle ligne qui traversera les Pyrénées pour relier Santa Llogaia, en Espagne, à Baixàs, en France, devrait être opérationnelle dès 2014. Elle permettra à chaque pays d’optimiser sa production électrique et d’améliorer sa sécurité énergétique.
L’interconnexion électrique France-Espagne va augmenter la part des énergies renouvelables
La nouvelle ligne qui traversera les Pyrénées pour relier Santa Llogaia d'Àlguema, en Espagne, à Baixàs, en France, devrait être opérationnelle dès 2014. Elle permettra à chaque pays d'optimiser sa production électrique et d'améliorer sa sécurité énergétique.
Travail d'équipe franco-espagnol
Les travaux pour la construction de la ligne haute tension connectant l'Espagne et la France devraient débuter à la fin de l'année et rendre possible une mise sous tension vers la fin 2013.
L'exploitation commerciale de cette nouvelle infrastructure pourra ainsi avoir lieu dès 2014. C'est ce qu'ont annoncé Miguel Sebastián, ministre de l'Industrie, du Tourisme et du Commerce, et son homologue français, Éric Besson, profitant d'une réunion à Madrid pour réaffirmer leur volonté commune de porter la capacité d'interconnexion électrique entre les deux pays à 4.000 MW (mégawatts) minimum avant 2020.
Pour atteindre cet objectif, les ministres ont mis sur pied un groupe de travail réunissant les exploitants des réseaux français et espagnols afin de proposer avant la fin de l'année des mesures concrètes en ce sens, en cohérence avec les objectifs européens.
Association d'entreprises
Entièrement souterraine, la ligne de 400.000 volts unissant le département français des Pyrénées-Orientales à la province de Gérone, en Espagne, portera la capacité d'échange à 2.800 MW. Le renforcement de la connexion entre les deux pays permettra une meilleure exploitation de l'électricité provenant des énergies renouvelables, dont les pics de production importants sont parfois difficiles à gérer de part et d’autre de la frontière.
Ce projet, évalué à 700 millions d'euros, s’inscrit dans le cadre de la politique énergétique de l’UE et bénéficiera du soutien financier de la Banque Européenne d'Investissement (BEI).
C’est l’INELFE, une société franco-espagnole formée par les entreprises de distribution d'électricité Red Electrica de España (REE) et Réseau de Transport d'Électricité (RTE) qui sera chargée de la construction et de la mise en œuvre de la ligne.