Le Président angolais José Eduardo dos Santos a proposé à la FAO de créer un fonds d’aide aux pays dans le besoin. José Graziano da Silva, président de la FAO, estime quant à lui qu’ “il y a en Afrique des pays qui se trouvent en bien meilleures conditions qu’il y a 10 ou 20 ans et qui peuvent aider leurs voisins”.
Pour la FAO, l’Angola est un exemple en Afrique
Le Président angolais José Eduardo dos Santos a proposé à la FAO de créer un fonds d’aide aux pays dans le besoin. José Graziano da Silva, président de la FAO, estime quant à lui qu’ “il y a en Afrique des pays qui se trouvent en bien meilleures conditions qu’il y a 10 ou 20 ans et qui peuvent aider leurs voisins”.
Ce dernier souligne que le fonds L’Afrique aide les Africains "fait appel au sentiment de nationalité et de régionalisme dans le but de combattre et de vaincre la faim à l’aide de ressources locales".
Hommage à l’Angola
José Graziano da Silva a rendu hommage à l’Angola pour sa coopération “toujours plus forte” avec la FAO et ses efforts pour atteindre ses Objectifs du Millénaire. Selon lui, l’Angola a “atteint le premier objectif du millénaire, celui de réduire de moitié la proportion de personnes malnutries” et est “en route vers l’éradication de la faim”.
La FAO renouvelle ainsi son soutien à l’Angola, et l’encourage à “former des cadres capables d’augmenter la productivité de l’agriculture familiale”, secteur qui emploie 13 millions de personnes. Elle incite en outre le pays à s’appuyer sur le développement durable pour protéger ses ressources naturelles, maritimes et ses forêts. L’ensemble des 17 projets de la FAO en Angola mobilise 20 millions USD.
Deuxième étape : la sécurité alimentaire
José Graziano da Silva souligne l’importance de la CPLP (Communauté des Pays de Langue portugaise) en Afrique. Celle-ci a fait de la politique de sécurité alimentaire une des ses priorités, et la FAO travaille avec ses pays membres pour mettre en place un programme spécial de sécurité alimentaire. “L’Angola est un des pays qui a le plus participé à la réussite du programme. Il n’y a pas un pays développé son agriculture qui n’ait pas également investi en recherche, formation et expérimentations. J’espère que l’engagement de l’Angola dans le développement durable, la gestion de ses ressources naturelles, de ses forêts et de ses sols se poursuivra avec la même réussite”.
Renforcement des partenariats
La secrétaire d’Etat Angolaise à la Coopération, Ângela Bragança, reconnaît le soutien de la FAO dans des actions de réinsertion sociale, de relance de l’agriculture familiale et de formation. Elle assure que l’Angola souhaite à son tour soutenir l’organisation dans ses initiatives en Afrique. “Après avoir acquis une stabilité politique, l’Angola s’emploie à consolider la démocratie et à créer les bases de son développement. C’est pourquoi le pays souhaite contribuer aux efforts de l’organisation, principalement en ce qui concerne la stratégie de sécurité alimentaire, un des défis majeurs de l’Angola”, souligne-t-elle.