Les îles Cook s’organisent pour mettre en place une stratégie de recyclage des déchets, proposant d’inclure le coût du recyclage dans les taxes à l’importation.
Taxer à l’importation les éventuels déchets à exporter
Les îles Cook s’organisent pour mettre en place une stratégie de recyclage des déchets, proposant d’inclure le coût du recyclage dans les taxes à l’importation.
Un archipel débordé par ses déchets
Face à l’accumulation de plastiques, les îles Cook se trouvent confrontées aux limites de leurs capacités d’absorption des déchets. Hormis le traitement thermique, l’exportation des matériaux recyclables semble la seule option pour le pays. Une option coûteuse demandant des investissements en infrastructure importants que ne justifie pas le volume de déchets produits par les quelques 18000 habitants de l’archipel. Pour John Wichman de Recycling Cook Islands, la solution résiderait dans un partenariat public-privé.
Des taxes pour financer le recyclage à l’étranger
Un comité spécial étudie des propositions de financement pour l’exportation des déchets, en particulier l’avancement des frais de recyclage, par le biais d’une taxe à l’importation, et les mécanismes de recouvrement associés. Outre le transport, la taxe pourrait permettre de financer la création de points de recyclage.
La proposition s’inspire de la taxe mise en place sur les sodas qui permet de financer un programme de lutte contre les maladies non transmissibles. Pour Wichman, une partie des fonds levés par cette taxe et alloués au Ministère de la santé pourrait en outre être utilisée pour des initiatives de recyclage compte-tenu de l’impact sanitaire de l’incinération des emballages de sodas.