Deux semaines après l’attentat de Saint Quentin-Fallavie, c’est au tour du site Seveso de Berre-L’Etang d’être pris pour cible d’un acte malveillant assurément, terroriste peut-être.
Dans la nuit du 13 au 14 juillet dernier, un incendie s’est déclaré dans deux cuves, l’une remplie d’essence, l’autre d’un dérivé du pétrole, de la raffinerie LyondellBasel de Berre-L’Etang, dans les Bouches-du-Rhône. La thèse de l’accident a vite dérivé sur celle d’un acte malveillant, voire terroriste.
En effet, un détonateur électrique aurait été retrouvé sur place. Et cela quelques jours après le vol de matériel explosif dans une enceinte militaire de Miramas, et à peine quinze jours après l’attentat de Saint-Quentin-Fallavier dans l’Isère, un autre site classé Seveso. Ce qui démontre qu’en alerte terroriste, ce type d’installation est une cible privilégiée pour des fanatiques.
Ce qui a poussé le ministère de l’Intérieur à envoyer une note urgente aux préfets de région, dans le but de les pousser à renforcer la vigilance des sites industriels, et particulièrement de ceux de type Seveso. Ces établissements vont faire l’objet dans les prochains jours d’un examen et d’une inspection minutieuse, notamment en ce qui concerne les enceintes et les systèmes de vidéosurveillance.