Ancien vice ministre de l’environnement chinois, Liu Yanhua est conseiller spécial auprès de la délégation de son pays lors du sommet sur le climat à Cancun.
Un conseiller de la délégation à Cancun fait un point sur les efforts chinois
Ancien vice-ministre de l’Environnement chinois, Liu Yanhua est Conseiller spécial auprès de la délégation de son pays lors du Sommet sur le climat à Cancun. Alors que les pourparlers sont suivis avec intérêt par le public chinois, il fait un point sur les efforts consentis par son pays dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Nous avons un réel retard dans la maîtrise des technologies vertes. Par exemple le raffinage du pétrole brut nécessite 1,6 fois plus d’énergie en Chine que dans les pays développés. Nous avons fait des progrès dans l’énergie éolienne, mais nous ne maîtrisons toujours pas certaines technologies clés telles que les roulements à haut rendement et les équipements de changement de fréquence.
Selon lui, ce retard se réduit grâce à un effort financier important. Les investissements annuels du pays dans les technologies propres augmentent de 10 à 20% par an depuis déjà plusieurs années.
D’autre part, des efforts colossaux ont été déployés dans plusieurs domaines.
La puissance hydroélectrique installée, le nombre de centrales nucléaires en cours de construction, le nombre de chauffe-eau solaires, les centrales solaires PV : dans tous ces domaines, la Chine est au premier rang mondial. L’augmentation rapide de ces installations est impossible à imaginer ailleurs qu’en Chine.
Troisième réalisation chinoise, selon Liu Yanhua : des efforts importants pour la coopération internationale.
En ce qui concerne le problème du réchauffement climatique, rappelons que nous considérons que les pays développés ont la responsabilité de réduire leurs émissions en premier et d’effectuer un transfert de technologies vers les pays en développement. Ce sont en effet eux qui, par les émissions générées pendant leur industrialisation, sont à l’origine du problème. Malgré cela, nous n’avons pas hésité à collaborer avec ces pays (Japon, Etats-Unis et Europe). D’autre part, la Chine est très active en matière de collaboration sud - sud dans la lutte contre le changement climatique.