L'Energy Observer, ancien navire de course, va être reconverti en catamaran futuriste et garanti zéro émission de CO2. Il a été mis à l'eau vendredi 14 avril pour un tour du monde de six ans, afin de trouver les solutions écolos et technologiques pour l'avenir.
L'Energy Observer, ce catamaran de 30,5 mètres de long et de 12,80 mètres de large est équipé de deux éoliennes, 130 mètres carrés de panneaux solaires et de deux moteurs électriques convertibles en hydro-générateurs. On peut surtout souligner qu'il est le premier bateau au monde capable de produire son propre hydrogène, un carburant quasi inépuisable, avec l'aide d'une électrolyse de l'eau de mer rendue possible par les énergies renouvelables.
Depuis Saint-Malo en Bretagne, il vient de démarrer son tour du monde de 101 escales à travers 50 pays pour une "odyssée du futur". Jérôme Delafosse, le chef d'expédition, explique que son but est de "partir à la découverte de solutions pour un futur plus propre. Au-delà d'être un bateau, l'Energy Observer est un média au service d’une information positive et porteuse de solutions, souhaitant rencontrer tous ceux qui innovent, afin de pouvoir passer du constat à l'action, d'être inspirant."
À la conquête des énergies du futur
Afin d'atteindre ses objectifs, le navire va passer par des lieux emblématiques, telles que des capitales déjà engagées dans la transition énergétique, des îles autonomes en énergie, mais également des lieux aux écosystèmes menacés.
Un périple pédagogique, grâce à la création d'un média digital qui utilise des innovations technologiques comme les réalités virtuelle et augmentée, l'immersion à 360°, le son 3D ou le live interactif. Tout cela, afin que tout le monde puisse suivre en temps réel les différentes étapes du voyage comme s'il s'y trouvait. L'expédition débouchera sur une série documentaire de huit épisodes racontant le tour du monde de l'Energy Observer. On a hâte !