Une association américano-canadienne réclame le développement d’un réseau de ponts autoroutiers pour diminuer le nombre d’animaux sauvages tués pendant les migrations sur les axes principaux inter-états
Une autoroute pour animaux sauvages?
Une association américano-canadienne réclame le développement d’un réseau de ponts autoroutiers pour diminuer le nombre d’animaux sauvages tués pendant les migrations sur les axes principaux inter-états.
Harvey Locke, Canadien fondateur de l’Initiative Protection de Yellowstone au Yukon (Yellowstone to Yukon Conservation Initiative Y2Y), ne peut que constater le besoin d’infrastructures supplémentaires à chaque fois qu’un animal sauvage mort ou blessé est signalé le long des routes migratoires principales.
Son projet Y2Y, une "autoroute inter-états pour la vie sauvage", permettrait de développer davantage de ponts recouverts d’herbe, nécessaires aux gros animaux type grizzly pour passer d’un état à l’autre. Les animaux plus petits (daims, béliers et autres) réussissent à utiliser les passages souterrains, mais pas les plus gros comme les rennes ou les élans. Selon Harvey, les animaux apprendraient en 3 à 5 ans à intégrer les ponts dans leur route migratoire. A partir de là, les morts sur la route devraient diminuer de 80%.
Les hommes ne doivent pas oublier qu’ils partagent la planète avec d’autres espèces. Des initiatives comme Y2Y aident à leur échelle à lutter contre les extinctions des espèces : les autoroutes sont des barrières mortelles sur les axes nord-sud et est-ouest.
Harvey Locke est un avocat, écologiste et vice-président des stratégies de protection pour la fondation WILD. Il a été choisi par Time Canada comme l’un des leaders Canadiens du 21ème siècle.