La commission de contrôle et de gestion des biens publics a annoncé que le 21 juillet dernier, le barrage hydroélectrique des Trois-Gorges avait atteint pour la première fois sa puissance maximale.
une saison d’inondations historiques et le barrage des Trois-Gorges fonctionne à pleine puissance
La commission de contrôle et de gestion des biens publics a annoncé que le 21 juillet dernier, le barrage hydroélectrique des Trois-Gorges avait atteint pour la première fois sa puissance maximale. Alors que les inondations frappent la Chine avec une violence inouïe, le projet remplit sa double fonction de régulateur du Yangtse et de centre de production d’énergie renouvelable.
Les inondations ont déplacé des millions de personnes, fait des dégâts matériels chiffrés en milliards et déjà ôté la vie à plus de 800 personnes en Chine. Récemment, elles ont emporté 7 000 tonneaux de matières chimiques dangereuses avec elles dans le nord de la Chine (accident du fleuve Songhuajiang).
Ces pluies torrentielles ont au moins eu le mérite de remplir la retenue devant le barrage des trois gorges, lui permettant de fournir de l’électricité à plein régime. La puissance nominale des génératrices avait été fixée à 18 200 MW. Pour la première fois, le 21 juillet dernier, les 26 groupes électromécaniques ont atteint cette puissance nominale. L’énergie propre fournie dans la journée s’est élevée à 434 000 MW/h. Autre chiffre impressionnant : en cette période de fortes pluies, le barrage reçoit environ 70 000 mètres cubes d’eau par seconde.
Pour transmettre cette énergie, la société de gestion des lignes électriques chinoises a mis en place des lignes à très haute tension vers le sud, le centre et le nord. Ainsi, l’énergie du barrage des trois gorges est utilisée dans les régions de Shanghai, Canton et Chengdu.
Depuis le début de l’année, le barrage a fourni environ 37,5 millions de MW/h à la Chine. Cela représente une économie de 13 millions de tonnes de charbon et 37 millions de tonnes de CO2 non rejetées dans l’atmosphère. Sans compter les vies sauvées grâce à la gestion des crues de la partie aval du fleuve.