Une rumeur circule dans les cercles financiers. Le leader mondial de l’éolien Vestas, serait sur le point d’être racheté par un concurrent chinois, appuyé par les banques d’état. Plausible?
Vestas racheté par un industriel chinois ?
Une rumeur circule dans les cercles financiers. Le leader mondial de l’éolien, Vestas, serait sur le point d’être racheté par un concurrent chinois appuyé par les banques d’état. Plausible?
D'importantes rumeurs
Depuis le 16 avril 2012, la planète des énergies renouvelables ne parle plus que de cela: Vestas sera-t-il racheté par les chinois? L’information, qui provient de médias internationaux, n’a pas tardé à être reprise et discutée par les journaux locaux.
Vestas est une cible enviable pour ses concurrents. Son cours boursier s'est effondré, baissant de 56% entre le 26 octobre 2011 et avril 2012. Poussées pas le gouvernement qui souhaite que les champions nationaux se développent à l’international, les deux leaders chinois Goldwind et Sinovel étudieraient la possibilité de racheter le mastodonte danois. Selon les rumeurs, les deux sociétés auraient obtenu les financements nécessaires auprès des banques d’état pour prendre la majorité du capital de Vestas.
Une cible alléchante
La société est présente dans 66 pays, a installé 43000 éoliennes dans le monde et sa part de marché représente 13% des nouvelles installations. C’est le cinquième acteur sur un marché chinois en pleine ébullition. L’entreprise y est présente depuis 1986, année où elle a monté ses deux premiers projets dans les provinces du Hainan et du Shandong. Désormais, 3400 MW d’éoliennes de Vestas sont installées en Chine, un pays qui est le second marché du géant nordique.
Si l’intérêt pour les leaders chinois d’acquérir Vestas est évident, reste à savoir si c’est vraiment possible. Le vice président de Sinovel Tao Gang, contacté par la presse, a reconnu que sa société étudiait le dossier. Mais il a démenti les rumeurs selon lesquelles une décision était proche. L’endettement dont aurait besoin de s’alourdir un acteur chinois pour prendre le contrôle du leader mondial fera certainement réfléchir longuement les décideurs…