L’ancienne capitale du Kazakhstan reste aujourd’hui le cœur économique et culturel du pays. Mais sur le plan de l’écologie, c’est une autre histoire… Pollution de l’air, manque d’espaces verts, tri des ordures… Tout est à revoir !
Almaty doit être plus « verte »
L'ancienne capitale du Kazakhstan reste le cœur économique et culturel du pays. Mais sur le plan de l'écologie, elle peut mieux faire...
Almaty a passé un test concernant sa situation écologique la semaine dernière. Différents acteurs dans les domaines de l'aménagement et de la protection de l'environnement ont été auditionnés.
Bilan ? Le principal problème écologique d'Almaty est la pollution de l'air. Aussi, les espaces verts de la ville ont besoin d'un assainissement urgent, et l'aménagement des squares, des parcs et des cours d'immeubles arborées est nécessaire. De plus, une grande quantité d'automobiles ne répond pas aux standards écologiques définis au Kazakhstan. En raison, partiellement, de la mauvaise qualité de l'essence vendue dans les stations-service.
Au final, la pollution des aryks (systèmes d'égout dans les pays d'Asie centrale) et des rues, le manque de poubelles, et le mauvais état des déchetteries conduisent à l'aggravation des problèmes de santé des citadins.
À Almaty, les automobiles produisent près de 80% du volume total de la pollution de l'air. C'est pourquoi le parc automobile public de la ville sera converti vers le gaz. Et selon nos estimations, 1 kilomètre parcouru avec du gaz coûte 15 Tenge (0,07 Euros), 24 pour du diesel, et 29 pour de l'essence. Donc, les gens feront en plus des économies !
Le constat émane de l'assistant du chef du département des ressources naturelles et de la protection de l'environnement de la cité. Eldar Kildibaev a également annoncé l’installation, dans la région (Bostandykskom), de 400 conteneurs pour le tri des ordures, ainsi que le lancement d’une campagne d’information à ce sujet.
En plus de l’orientation écologique donnée à la ville, ces auditions publiques visent à combiner les efforts de tous les partenaires de la société civile. Pour cela, les participants y ont rappelé la valeur universelle des questions de protection de l’environnement, dont dépendent non seulement la qualité de vie, mais aussi l'état de notre planète. Une prise de conscience, certes, mais vaine si non suivie de faits…