Au début du mois d’octobre dernier, le Prix Nobel récompensait les inventeurs de ce type d’éclairage. Et pour cause ! Aujourd’hui l’éclairage à LED s’installe durablement dans l’espace énergétique européen. Pour autant, la France est toujours à la traîne.
Nobel : la LED à l'honneur
Le 7 octobre dernier, le Prix Nobel de physique était décerné aux trois inventeurs de la diode électroluminescente bleue, la LED, sur laquelle vous retrouverez des informations par ici. Une petite, très petite ampoule qui manquait aux éclairages à LED pour rayonner efficacement, et à moindre coût. "Avec l’avènement des ampoules LED, nous disposons désormais d’alternatives plus durables et plus efficaces aux anciennes sources de lumière" précisait à ce moment l’Académie royale des sciences suédoises.
Un éclairage plus économe
Car les qualités de la LED ne sont plus à démontrer. Procurant un éclairage moins agressif, et meilleur qu’une ampoule à filament traditionnel, la LED est également beaucoup plus économe. Certes, la LED est bien plus coûteuse à l’achat, mais sur le long terme, les clients semblent faire désormais leur choix. Elle représente aujourd’hui 20 % de l’éclairage grand public européen, et devrait atteindre 60 % des parts du marché européen d’ici 2020.
LED : la France à la traîne
D’après l’institue GfK, qui réalisait en mars dernier une étude à ce sujet, la LED peine encore à s’installer en France. A la fin de l’année dernière, la diode électroluminescente gagnait cependant 10 % de parts de marché supplémentaires dans l’éclairage grand public pour atteindre 12,6 %. Pourtant, nombre de vendeurs de luminaires les proposent activement, comme par exemple sur le site www.lightonline.fr.
Le coup de pouce attendu pour lancer durablement la LED dans l’Hexagone pourrait toutefois arriver assez rapidement. La prochaine directive européenne sur l’éclairage, attendue pour 2016, devrait faire la part belle à ce type d’éclairage, au détriment des éco-hallogènes, préférées aux diodes par les consommateurs français.