La COP29 à Bakou s’est terminée sur une note décevante pour les pays en développement, avec des engagements financiers jugés insuffisants pour lutter efficacement contre le changement climatique.
La COP29 à Bakou s’est terminée sur une note décevante pour les pays en développement, avec des engagements financiers jugés insuffisants pour lutter efficacement contre le changement climatique.
La 29e Conférence des Parties (COP29) à Bakou, marquée par des polémiques et des négociations tendues, s'est clôturée sur un accord financier qui laisse un goût amer aux nations les plus vulnérables. Ces dernières jugent les sommes promises trop peu conséquentes face à l'urgence climatique.
Les représentants des petits États insulaires et des pays en développement ont exprimé leur frustration face aux engagements financiers considérés comme inadéquats. Ali Mohamed, du Kenya, a qualifié l'accord de « trop faible, trop tardif et trop ambigu ». De même, Evans Njewa du Malawi, parlant au nom des 45 pays les moins avancés, a critiqué un accord « pas ambitieux ».
La présidence azerbaïdjanaise a été sévèrement critiquée pour sa gestion de la conférence. Les accusations vont de la proximité avec les pays pétroliers à des incidents diplomatiques, aggravant une atmosphère déjà lourde et soulignant les défis logistiques et politiques de l'événement. « Le montant proposé est lamentablement faible. C'est dérisoire », a critiqué la déléguée indienne Chandni Raina dans des propos rapportés par BFMTV.
Les pays développés, sous l'égide de l'ONU, se sont engagés à augmenter leur aide financière, passant de 100 à 300 milliards de dollars annuels d'ici 2035. Cet argent est destiné à aider les pays moins avancés à s'adapter aux changements climatiques et à investir dans des énergies moins polluantes. Ces fonds serviront à aider les pays à faire face aux inondations, canicules et sécheresses, tout en finançant des projets d'énergies propres pour éviter le recours au charbon et au pétrole, méthodes longtemps privilégiées par les nations occidentales.Cependant, cette somme est jugée insuffisante par de nombreux observateurs et participants.
Des figures telles que le commissaire européen Wopke Hoekstra et le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell, ont exprimé des regrets et reconnu le besoin d'une ambition accrue. Cette reconnaissance contraste avec les résultats concrets de la conférence, renvoyant de nombreux défis à l'année suivante.