Les habitants de la planète rejettent de plus en plus de déchets électroniques. Un syndrome qui va de pair avec le fait que l’on achète également toujours plus de ces objets connectés.
40 millions de tonnes de e-déchets
D’après une étude de l’Université des Nations-Unies, les pays de la planète auraient rejeté en 2014 40 millions de tonnes de déchets électroniques, baptisés « e-déchets ». Et à ce petit jeu, c’est la Norvège qui en aurait rejeté le plus l’an passé, avec 28,4 kilos par habitant, devançant la Suisse avec 26,3 kilos et l’Islande avec 26,1 kilos. Et pour une fois la France ne se classe pas trop mal, avec « seulement » 22,2 kilos de e-déchets l’an passé.
Moins de déchets électroniques dans les pays pauvres
Des chiffres à comparer évidemment avec ceux des pays pauvres, ou en voie de développement, et qui ont par nature moins d’accès à tout ce matériel électronique, et qui de fait, en rejettent moins. Ainsi, en Afrique, l’an dernier, la moyenne de production de e-déchets était simplement de 1,7 kilo par personne.
Des déchets remplis d'or
Cependant, bien qu’il s’agisse évidemment d’une forme de pollution, les déchets électroniques pourraient rapporter gros. En effet, l’étude de l’Université des Nations-Unies préconise qu’on pourrait utiliser ces déchets en récupérant notamment l’or qui s’y trouve. Pour la seule année 2014, c’est près de 48 milliards d’euros d’or qui serait récupérable…