Une cabane dans un arbre, une banane pour le goûter… Ces petits plaisirs qu’on prend pour acquis pourraient bien disparaître d’ici 20 ans si nos villes ne se décident pas à prendre le développement durable au sérieux …
L’avenir de la banane est incertain
Une cabane dans un arbre, une banane pour le goûter… Ces petits plaisirs qu’on prend pour acquis pourraient bien disparaître d’ici 20 ans si nos villes ne se décident pas à prendre le développement durable au sérieux…
Les bananes sont importées de contrées lointaines et les cabanes sont perchées dans les arbres les plus anciens de nos villes. Ces sujets devraient animer les conversations dans les conseils municipaux. Pouvoir trouver des bananes au nord du 49ème parallèle est un symbole flagrant de la mondialisation et du marché au bord de la crise, fondé sur les carburants fossiles. En 2030, manger une banane dans une ville canadienne dépendra de notre attitude face aux multiples problèmes environnementaux, économiques et sociaux, mettant à l’épreuve le futur de la 'Ville Durable'.
Les maires de plusieurs grandes villes du Canada ont réfléchi à ce problème et à la question du transport. Quels changements pensent-ils apporter pour répondre au changement climatique et à la croissance démographique ? Quels investissements sont nécessaires au niveau municipal pour assurer les réserves en fruits et céréales ?
Quelques une de leurs réponses :
Pourrez-vous encore manger des bananes dans votre ville ?
Oui, grâce à l’accès vers le Pacifique, les coûts d’importations sont moindres. Dans les Territoires du Nord-Ouest, une nouvelle exploitation chauffée à la géothermie donne l’espoir de cultiver des fruits tropicaux sur place, en accord avec les recommandations des locavores, et l’agriculture en général est en croissance.
Et les cabanes dans les arbres ?
En Nouvelle-Ecosse, à Halifax, on a bon espoir : on plante plusieurs milliers d’arbres par an et les espaces verts sont intégrés aux développements urbains.
Quel sera le meilleur moyen de se déplacer ?
A Vancouver, le maire veut dépasser les 50% de déplacements à pied, à vélo et en transport en commun, et c’est en bonne voie, avec des investissements confirmés pour les pistes cyclables, les voies piétonnes ou les infrastructures pour les véhicules électriques. Avec les villes de plus en plus étendues, il faut penser à développer le transport en commun entre les banlieues et le centre-ville. Ce sera la meilleure réponse aux problèmes de pollution, d’embouteillage et de discrimination sociale.