La catastrophe de BP dans le Golfe du Mexique provoque une prise de conscience globale sur le danger que suscitent les activités et transports pétroliers en mer.
Le Mozambique se prépare à combattre la pollution marine
La catastrophe de BP dans le Golfe du Mexique provoque une prise de conscience globale sur le danger que suscitent les activités et transports pétroliers en mer.
Les autorités mozambiquiennes préparent un plan de contingence destiné à faire face à des situations de pollution marine par les hydrocarbures. Elaboré par l'INAMAR (Institut National de la Marine), il commencera à être appliqué dès novembre.
Le but avoué de ce plan est clair : pouvoir réagir rapidement et efficacement en situation d'incidents provoquant une pollution marine. Le plan prévoit notamment la sollicitation d'aide en matériel à des pays tiers: embarcations spéciales, équipements comme des pompes capables d'aspirer le combustible. Ainsi la zone affectée par la pollution pourra être significativement réduite.
Le Mozambique peut être affecté principalement par des fuites de pétrole en mer. Ce fut le cas notamment en 1992 lorsqu'un navire déversa sa cargaison de brut dans la baie de Maputo.
Ce plan s'inscrit aussi dans le cadre du projet d'autoroute maritime de l'Océan Indien sur plus de 7 000 km, qui concerne également l'Afrique du Sud, la Tanzanie, Madagascar, le Kenya, l'Ile Maurice, les Comores, la Réunion et les Seychelles. Il prévoit de fournir à ces pays le matériel nécessaire en cas de pollution aux hydrocarbures et de renforcer les inspections des navires circulant dans leurs eaux territoriales.
Ce projet bénéficie d'un budget de 26 millions de US $ dont 11 millions alloués par la Banque Mondiale.