Après Shenzhen, c’est au tour de Pékin de mettre en service des taxis électriques. Le premier mars, 50 véhicules ont été inaugurés. Leur particularité : au-delà du zéro émissions, un service très économique.
Le taxi électrique, une réelle économie pour l’utilisateur
Après Shenzhen, c’est au tour de Pékin de mettre en service des taxis électriques. Le premier mars, 50 véhicules ont été inaugurés. Leur particularité : au-delà du zéro émissions, un service très économique.
L’expérience a lieu dans le quartier de Yanqing. L’aspect extérieur des véhicules est très semblable à celui des taxis classiques, leur grande différence étant dans la motorisation électrique qui permet une basse pollution aérienne et sonore.
Le principal apport économique de ces véhicules réside dans leur faible consommation. Il faut autour de 15 kW.h pour faire 100 kilomètres. Le prix actuel de l’électricité se montant à 50 centimes de yuan par kW.h, la facture pour 100 kilomètres se monte à environ 7,5 yuans (environ 82 centimes d’euros) pour cent kilomètres. Par comparaison, les véhicules classiques fonctionnant à l’essence consomment 7 litres au cent kilomètres. Le super 95 coûte environ 7 yuans par litre, la facture des taxis classiques se monte donc à près de 50 yuans (environ 5,5 euros) pour 100 kilomètres. Le coût d’exploitation des nouveaux taxis électriques est donc grandement inférieur à celui des véhicules classiques.
Cette économie sera partagée entre la société d’exploitation des taxis et le consommateur. Les taxis électriques de Yanqing factureront moins que les taxis classiques. Le but de l’expérience étant d’encourager les utilisateurs à choisir cette solution propre. Reste à savoir si le schéma pourra être reproduit à grande échelle. Pour cela, il faudra que l’autonomie des voitures électriques continue d’augmenter, et que son coût d’achat diminue fortement. Car si l’administration peut financer des expériences limitées au niveau local, la généralisation à l’ensemble du parc de taxis de grandes villes comme Pékin, Shanghai, Canton ou Shenzhen, demanderait un capital bien trop important.