Il y a cinq ans, le club de basket de l’université du Texas réalisait avec horreur qu’il dépensait 3 500 dollars par jour pour l’électricité et autres charges. Rien qu’en éteignant les ordinateurs et les lumières inutiles, la facture a diminué de 30%.
L’Université du Texas, double gagnante de l’économie d’énergie
Il y a cinq ans, le club de basket de l’université du Texas réalisait avec horreur qu’il dépensait 3 500 dollars par jour pour l’électricité et autres charges. Rien qu’en éteignant les ordinateurs et les lumières inutiles, la facture a diminué de 30%.
Depuis, les efforts ont continué grâce au directeur M. Graham, et le centre vieux de 33 ans est bien plus rentable en consommation d’énergie qu’en 2005.
L’attitude générale dans le pays est d’encourager les départements de sport à être plus verts, et les universités font preuve de bonne volonté. On trouve des détecteurs de mouvements pour les salles de musculation, des tableaux d’affichage des scores à basse consommation d’énergie et un interrupteur automatique pour ne pas le laisser allumé sans raison.
A l’initiative du centre Erwin, la plupart des clubs de sport de l’université du Texas envoient maintenant des emails quotidiens au personnel pour indiquer la consommation d’énergie dans les autres bâtiments. Et ça marche, en l’espace de deux années fiscales, les charges ont baissé de 259 500 dollars.
La plus grande innovation est sur le terrain de basket en lui-même et son temps de préparation. Au lieu de régler la température arbitrairement 8 heures avant le match, comme avant, le personnel évalue maintenant la durée idéale de la préparation, seulement 4 à 6 heures, en fonction par exemple du nombre de tickets vendus (= chaleur humaine) ou de la température extérieure.
La consommation d’eau reste le point noir du centre : elle dépend essentiellement des spectateurs utilisant les sanitaires, difficile à contrôler. Car le contrôle est en effet l’arme de maître pour M. Graham :
Si vous ne contrôlez pas, vous ne gérez pas !