Chaque année, un îlot des Caraïbes aux allures de paradis accueille les amoureux de la musique électronique et des récifs de coraux. Organisé au large de l’île d’Utila, le Sunjam Festival contribue à la préservation de ce milieu fragile, célèbre pour ses sites de plongée.
Sunjam Festival, une fête électro sur une île déserte
Chaque année, un îlot des Caraïbes aux allures de paradis accueille les amoureux de la musique électronique et des récifs de coraux. Organisé au large de l’île d’Utila, le Sunjam Festival contribue à la préservation de ce milieu fragile, célèbre pour ses sites de plongée.
Depuis Utila, il suffit de quelques minutes en « taxi aquatique » pour rejoindre Water Cay et ses magnifiques plages de sable blanc. Cet îlot inhabité recouvert d’une épaisse végétation tropicale est si petit qu’il ne faut que quinze minutes pour le traverser.
C’est ce lieu improbable qu’a choisi Tatiana Jijón en 1999, pour organiser une fête avec une trentaine d’amis, afin de « célébrer la vie ». Le groupe s’est agrandi au fil des ans, et la rencontre annuelle a finalement donné naissance au Sunjam Festival.
Fille d’une Brésilienne et d'un diplomate équatorien, Tatiana fait partie de ces vacanciers qui ont découvert un jour les îles des Caraïbes honduriennes et n’en sont jamais reparties:
« Ça a été le coup de foudre (…), je suis tombée amoureuse du récif de corail d’Utila, très prisé des plongeurs, où je dirige actuellement une école de plongée ».
Aujourd’hui, l’évènement réunit près de 1 500 personnes : le maximum permis par l’espace disponible sur le Water Cay. Cette année, le Sunjam Festival aura lieu le 4 août 2012 et durera 24 heures non-stop. La liste des lieux de ventes des tickets est disponible en ligne sur le site du festival. Les entrées sont vendues un peu moins de 40 euros.
Tatiana Jijón explique que l’évènement n’est pas qu’un simple concert, un petit marché installé sur place attend les visiteurs et propose des produits alimentaires, des boissons et de l’artisanat.
Une partie de l’argent gagné est réinvesti dans des projets de nettoyage de plages et de travaux communautaires, comme la réhabilitation des parcs.
Une manière de sensibiliser les participants à la préservation de cette région paradisiaque, située au cœur de la barrière de corail méso-américaine, où les plongeurs viennent admirer le plus grand poisson du monde, le paisible requin-baleine.